lundi, mai 28, 2007

LUDOVIC LAVAISSIÈRE : BIOGRAPHIE ET AVIS PRESSE


Né en 1972,
Ludovic Lavaissière est l'auteur de Kainsmal, forme d'hommage à la littérature de genre du XIXe siècle, et de Prosopo(u)pée, une histoire de tueuse mâtinée de fantastique, nouvelles respectivement publiées aux éditions Glyphe et Céléphaïs.

Réception de ses textes sur le net et dans la presse :

"Prosopo(u)pée (Ludovic Lavaissière) : mon préféré. Délirant, avec mélange de styles (fantastique, polar déjanté.) L'héroïne est barjot et sexy... l'ennemie fascinante. Bref j'aime bien ce genre de récit... Bravo à l'auteur qui a su mettre son style au service de la psyché allumée de son héroïne."

"...J'ai été emportée par la prose et les Freaks de Ludovic Lavaissière (Kainsmal in Identités)...."

"...La troisième et dernière partie sur les Miroirs brisés est celle qui m’a le plus troublé. De très grands novellistes figurent dans cette partie : Constance Bloch, Carl Louvier, Dennis Labbé, Sophie Dabat, Ludovic Lavaissière..."

"… Mélange d'ingrédients pourtant classiques (le cirque magique, la malédiction éternelle, le vampirisme), "Kainsmal" (Ludovic Lavaissière) se laisse agréablement lire..."

"… Ludovic Lavaissière (« Kainsmal », romance gothique dans l'Europe du XIXe siècle sur fond de lutte entre créatures antédiluviennes), fredgev (« Lagavulin », hallucinant voyage au bout d'un réel augmenté, diffracté par le cinéma mental du narrateur), Léo Lamarche (« Je ne t'oublierai jamais », bouleversant dans sa simplicité) sont chacun à leur manière plutôt convaincants..."

Un de ses poèmes :

PALACE DES COEURS BRISES

bye bye love
un charnier loge dans ma poitrine.
des miasmes de sentiments nécrosés
viennent taquiner mes capteurs sensoriels.

j'ai troqué une parcelle d'âme contre
une putain de nécropole.

je passe mon coeur au micro-onde
expérimente la transition.
je rêve de le voir exploser
mais mon muscle est un dur à cuire.

palpitant bodybuildé dopé à l'hormone d'espérance
entraîné à souffrir le martyre et prêt à encaisser les clous.

un jour peut-être je l'essorerai
il en pleuvra des asticots
mais il me restera bien une larme
amère comme une goutte de vermouth
j'avais espéré des lucioles.

l'amour n'est qu'une vue de l'esprit
va et emmure tes émotions.

je me paie une suite au palace des coeurs brisés
savonnettes d'impôt et camisole de bain
mushroom-service et mini-barbituriques.

Ludovic Lavaissière - texte déposé - reproduction interdite

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